Un peu de plaisir

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William étais pour une nuit de plus à cette discothèque, ou il passa de une a deux fois par semaine, pour faire d'agréable rencontre. Comme a l'habitude li piste de danse étais rempli laissent que qu'elle que place pour danser. Il s'avança peu a peu vers la piste de danse, avec un air majestueux et un cane a la main.

*Bon allons Willy! Va s'y fait comme à ton habitude et fait toi remarquer, tu aime être remarquer alors va si. Et sais ton jamais peut-être une femme te remarquera et dansera avec toi...*

Alors William embarqua sur la piste de danse et commença à danser doucement, mais de façon respectable et gracieuse. Aux bout de cinq minute il c'est former un petit périmètre autour de lui pour laisser place à c'est mouvement majestueux. Il continua de danser tout en restant attentif pour apercevoir si jamais un personne vianderait lui parler et resta la a attirez les regard sur lui.

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Ce n'est qu'après les 5 minutes de danse gracieuse que Williame pus remarquer qu'une jeune femme d'environ 25 ans le regardait fixement danser, elle avait dans les mains un martiny, on voyait encore dans la coupe élargi l'olive flotté seule dans le liquide transparent. Cette femme à la chevelure de feu et à la taille plutot rondellette, était habillée dans une robe simple montrant son décolter très ouvertement à qui voulait bien jetter un oeil, commença à avancer vers lui. D'une façon plutôt lente, elle semblait partie pour une belle chasse, ses yeux verts d'émeraude rayonnaient de passion et d'ivresse. Elle n'avait pas le même style de danse que ces jeunes filles pensent élégante, elle avait l'air plutôt mature et semblait confiante malgré que son corps n'était pas le summum de la perfection.

C'est d'un coup d'oeil rapide entre deux mouvements de danse que William pu remarquer un jolie tatouage dans son cou, celui-ci représantait deux épées croisées cachant une fleur, une rose pour être précis. William avait peut-être déjà vu se symbole autrefois, il symbolisait les femmes veuves, des chevaliers mort au combat.

La femme c'était avancé mais laissait le plaisir à l'homme de venir la chercher ou même de l'inviter près de lui, le sourir charmeur et les mouvements lents laissaient entrevoir son envie de plaisir, peut-être même envisageait-elle une soirée des plus agréable avec William l'intrigant. Chose sur ce n'était pas une habituer de la place, car les autres danseurs laissent volontier leur place sur la piste pour que William puisse être admirer dans sa splendeur.

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Ayant remarquer qu'il étais regarder plus attentivement par une femme, William ce mit a l'observer tout en restant concentré sur sa danse. Il aperçu un tatouage ma fois bien intéressant, mais bon il ne se rappela pas la signification si il l'avais déjà su. Elle avais une belle apparence et l'air d'être dans la vingtaine et à attendre une invitation pour venir.

*Allez Will invite la, elle n'attend que ça.*

William s'arrêta brusquement, tout en tenant sa cane de sa main droit, il tendit la gauche vers la mademoiselle de sorte à l'inviter à venir avec lui. Il attendra ensuite qu'elle vienne à lui pour qu'elle soit elle aussi remarquer et allait surement recommencer à danser par après.[i]

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Dans sa hâte, la jolie rousse se rapprochait tout en dansant vers l'objet de son désire. Elle avait l'air si heureuse d'enfin se faire inviter qu'elle ne perdit pas deux secondes de plus avant de danser avec William. Elle n'avais pas encore prononcé un mot et se laissait bercer par la danse avec William.

- Bonsoir,moi c'est Maël.

Dit-elle toute en dansant. Elle n'avait pas encore toucher à son Martiny comme absorber par la danse et les yeux de William qu'elle fixait.

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Le plaisir s'installa dans l'esprit de William qui étais observer de part tous c'est gens à qui il venais de voler la place et il y avait une autre personne emporter dans cette joie avec lui. Il étais remarquer de tous et aussi admirer pour la plupart, par les deux danseur. William dansait enfin avec une femme qui pouvais le suivre dans cet danse si particulière.

Intéresser de la connaître connaitre et de savoir qui elle est, il la regarda attentivement dans les yeux, quand elle dit sont nom. Et répondu:

"Mais bonsoir Maël , moi c'est William."

*Une femme bien particulière et une façon de danser particulière, tout cela deviens intéressant....*

La seul chose qui pourrait gâcher tout cela est la fermeture de la discothèque et le lever du jour. William étais emporter dans la danse et dans le plaisir du moment espérant que cela ne se termine pas. Il étais concentré que sur cela. Tout ce monde qui les observait et cette femme qui est venue le rejoindre cela faisait bien longtemps que William n'avais pas connue cela. Ce sentiment de puissance et de fierté et que plus n'existe autour à pare les deux danseurs, la musique et ce regard qui l'observais.

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Xavier arriva sur la piste de danse tenant Liliane par la main et se mit aussitot a danser avec elle, l'entrainant dans une danse pleine de grace et de fougue.

*Il y en a déja ici qui danse d'une maniere plus extravagante.... alors moi aussi.*

Peu a peu, autour d'eux aussi un cercle se créait, jusqu'a ce que les quatre danseurs particuliers se retrouvent dans un même grand cercle. Donc Xavier s'était approché de ce qui l'intriguait. Maintennant, c'était très facille d'observer ces deux personnes tout en dansant a quelque pas d'eux. Il était heureux, il dansait avec une femme intéressante tout en se laissant aller à sa curiosité. Il regarda les yeux de Liliane un moment pendant la danse, ils étaient si beaux qu'on croyais pouvoir se perdre dedans. Xavier semblait tomber sous le charme de cette mystérieuse femme.

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Xavier s'étant levé lui avait aggripé la main et l'avait entraîné sur la piste de danse. Liliane s'y laissa conduire tout en maintenant un pas de danse régulier. Rendu sur celle-ci, elle garda sa souplesse et son élégance mais son partenaire semblait vouloir impressionner la foule qui s'était accumulé plutôt pour observé les danseurs étranges qui s'appropriait la piste.

Alors, Liliane s'aggripa à Xavier, colla son torse contre le siens, les jambes entrecroisées. Elle fit un sourire complice à son cavalier puis enchaîna sur des pas de danses très acrobatique et inventif. Son corps suivait entièrement le rythme de la musique, elle était tel une flamme qui vascillait au vent. Liliane possèdait une grande pratique en danse mais pas de la mode d'aujourd'hui, ainsi avec ses pas peu conventionnel et sa beauté invraisemblable, elle attirait les regard sur elle. Ne se souciant plus de rien, elle se sentait dans une bulle isolé avec son cavalier de danse et accomplissait son numéro...

Ainsi, ils dansèrent ensemble puis elle cessa de se concentré sur pas puis fit face à Xavier. Elle arrêta son regard dans les yeux de ce dernier, ces yeux dégageait une profondeur intense et mystérieuse. Elle ne pouvait plus détaché son regard de l'homme face à elle. Elle détaillait son visage, comme si elle voulait à jamais se le rappeler, comme si elle n'allait jamais le revoir...

* Cette soirée terminé, est-ce que je vais le revoir... je vais poouvoir??? J'en sait rien, je suis trop différente... mais...*

Son sourire s'éclipsa le temps de cette réflexion, elle cessa sa contemplation et approcha sa bouche près de l'oreille de son compagnon et lui chuchota en un doux murmure:

« Je doit bientôt partir... mais j'ai passer une magnifique soirée.»

Elle se recula regarda de nouveau les yeux de Xavier, se mordit la lèvre. L'idée de ne plus le revoir lui était douleureux, quelque chose en lui l'attirait. Elle n'avait plus envie d'être isolé dans sa solitude embêtante. Elle approcha de nouveau ses lèvres de l'oreille de Xavier. Son haleine avait un douce odeur de miel et chuchota à nouveau:

« Vais-je te revoir...?»

Puis, elle appuya doucement sa tête contre son épaule tout en appuyant une main dans le dos de Xavier et une autres se balada dans le cou de se dernier. Ses gestes voulait signifier qu'elle pouvait ressentir une miniscule parcelle d'espoir planer sur sa sombre existence.

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Par le miroir derrière le bar du Palace, elle voyait une scène quelque peu étrange se produire. Se retournant avec son Bloody Ceasar à la main, elle fut subjuguée par la beauté de la chose. Consciemment ou inconsciemment, la foule sur la piste de dance avait formé un cercle autour de quatre danseurs, ma foi envoûtants. Elle semblait hyptonisée par ce qu'elle voyait. Deux femmes ainsi que deux hommes dansaient de façon incongrue mais, fascinaient l'assistance. Il y avait déjà si longtemps qu'elle n'avait pas mit le pied sur la piste, elle ne savait plus trop comment se comporter sur le plancher de dance. Cependant, tout là-bas l'attirait, pourquoi donc irait-elle briser ce beau shème déjà établi? Elle en crevait malheureusement d'envie...

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Du coté des premiers danseur, l'arrivé soudaine du nouveau couple, avait ajouté du piquant sur la piste de danse. Maël avait un style de danse particulier, elle dansait éloigner de William, lui laissant son espace. Elle le fixait et se délectait de ses mouvements amples. William pouvait sentir sa complicité passionnel qu'elle lui accordait. Elle fermait les yeux et elle était en mesure de suivre les mouvements de William.

Les deux autres danseurs pouvaient voir que la dame grassouillette suivait les pas et le rymthe de la musique d'une façon particulière, elle était en mesure de suivre les changements de rymthe à la seconde près qu'il changeait, elle n'était jamais prise au dépourvue.

Dans sa danse, Maël n'avait qu'en tête William, il n'y avait personne d'autre sur place. Au moment, ou Liliane commença à parler avec Xavier,Maël qui c'était consacrée à la danse n'Avait pas reparlé à William depuis les présentation. Elle s'approcha d'une façon tendre et lui murmura quelque ligne à l'oreille, ce qui était très faible, personne ne pouvait comprendre, avec la musique ambiante...

Une fois ce message donner, elle s'éloigna doucement de Xavier, pour ne prendre qu'en une seul gorgé son martini et d'un délicate et aguichante façon mangea l'olive, avant qu'une personne ne passe devant Maël et que celle-ci se fonde dans la masse.

Personne ne la voyait maintenant, elle a du partir très rapidement et avec le cercle autour de nos danseurs il est donc facile de perde la trace de quelqu'un.

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Il se promenait dans le Centre, encore une nuit d'insomnie à revoir le corps déchiqueté de sa femme. Il s'était réveillé en sueurs, avait prit une douche froide et s'était habillé sommairement pour aller marcher. Il aimait bien marcher, cela lui vidait la tête. Il avait songé à amener son violoncelle, mais le volumineux instrument était parfois encombrant lorsqu'il se décidait à entrer dans un bar où il ne pouvait pas jouer.

Comme cette discothèque, par exemple. Il huma l'air, senti malgré la distance la sueur des corps. Il eut un léger sourire tout en y entrant et en se dirigeant droit vers le bar. Commanda du fort, qu'il avala cul-sec. Vestige de ses années de Cégep au Québec, cette passion pour le fort. En prit un autre et se retourna, pour regarder les danseurs. Fut légèrement intrigué par le cercle qui s'était formé. Fut titiller par l'envie de créer un contraire à cela. Il finit son verre et se dirigea au milieu des gens, et commença à danser d'une façon tout à fait sauvage, n'ayant aucune élégance ou enchaînement de pas particuliers. Il gesticulait, il bougeait, il ondulait, se défoulait. Il suivait certes la musique, mais pas comme on aurait pu s'y attendre.

Les gens aussi créèrent un léger cercle autour de lui, mais pas par respect, simplement pour éviter de se faire frapper ou bousculer. Il n'était pas attentionné, quand il dansait, et ça se voyait.

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Une fois qu'elle s'était décidée, Liliane dansait comme une déesse, c'était maintennant elle qui menait la danse et Xavier était comme envouté par les pas de cette magnifique créature. Elle recula alors légèrement la tête pour regarder le visage de son cavalier, elle le fixa longtemps, comme si elle aurait eu peur ne ne plus le revoir. Un instant après l'air songeuse, elle perdue son magnifique sourire, se rapprocha de l'oreille de Xavier et lui murmura a l'oreille. Xavier sentit son coeur chavirer a l'idée que cette soirée puisse déja être au bord de sa fin. Elle revint lui murmurer a l'oreille, Vais-je te revoir?.. Sur cette question, Xavier arreta de danser, caressa la joue froide et douce de Liliane, approcha ses levres des siennes et l'embrassa. Il s'approcha ensuite de son oreille en glissant tranquillement sur sa joue et lui dit.

On pourra se revoir n'importe quelle autre nuit, j'ai passé une merveilleuse soirée avec toi, j'attendrai avec impatience la prochaine.

Il lui mit ensuite un papier dans la main, sur ce papier se trouvait son numéro de cellulaire et son adresse.

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Elle se tourna vers le barman.

Sert-moi un Canada de whisky, Paul. Et que ça saute.

Elle prononça sur un ton sans assurance ces derniers mots. Elle remercia Paul lorsque les treize shooters se retrouvèrent alignés devant elle.

Terre-Neuve, pour le renouveau...

Le verre claqua sur le comtoir.

Nouveau-Brunswick, ahh... Nouvelle-Écosse, brrr... Île-du-Prince-Édouard, okay...

Elle fit claquer ces verres de la même façon que le premier. Elle les emboîtait au fur et à mesure qu'elle fesait cul-sec.

Québec, ... Ontario, ... Manitoba, Home sweet Home...

Saskatchewan,... Alberta,... Colombie-Britanique...

L'effet de l'alcool commençait à se faire sentir. Lolita se tourna vers Paul et dit:

Chéri, je te fais don de mon Yukon, de mon Nunavut et de mes Territoires du Nord-ouest...

En tanguant quelque peu en se dirigeant sur la piste de danse, elle remarqua le nouvel arrivé sur la piste. Grâce à lui, elle pourrait passer inapperçue, il y avait quelque chose d'intensément animal et de tribal dans sa danse. Lolita n'avait rien de tout ce que les danseurs au centre du cercle émanaient, elle se sentait profondément ordinaire.

* C'est pour ça que tu me manque Wil, où que nous allions tout coulait de source, maintenant, j'ai peur d'agir sans toi. Nous étions un tout...*

Elle se laissait porter par les vagues de la musique, espérant un jour trouver quelque chose pour combler le vide que son mari lui avait laissé à combler...

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Sens aux aguets, comme toujours, la musique qui lui vrillait les oreilles, le propre son de son coeur qui bttait presque au même rythme que ses pas. Les odeurs si diverses, si nombreuses, presque impossile à démêler dans ce fatras de chair humaine qui dansait, ou qui ne dansait pas. Les lumières, les couleurs qu'arborrait cette faune anthropomorphique, le goût du fort, encore, dans sa bouche.

Et un son qui résonna parmi tous les autres, le bruit sec des verres qui claquaient sur le comptoir. Cela attira son attention, car le son se répéta à de nombreuses reprises, et quand même vite. Il réussit à identifier la personne, une femme. Et des shooters. Il eut un léger sourire moqueur. Ça allait claquer, il le sentait.

Il suivit des yeux son pas, alors qu'elle marchait comme si elle était dans un bateau. Éclata doucement de rire, s'arrêtant même de danser un moment pour la regarder plus attentivement, tout en reprenant son souffle. Haaa, on n'ingurgitait pas sans conséquence une telle série de shooters !

Déjà en sueur, il s'ébroua un peu, distribuant quelques gouttes à son entourage. Puis il s'approcha d'elle, curieux. Pour voir à quel point ça avait claqué. Il avait un léger sourire, pas charmeur ou carnassier, non, le simple léger sourire qui orne les lèvres d'un scientifique qui trouve un nouveau fait à analyser.

Il demeura à une distance relativement raisonnable dans une foule serrée, mais dans son champ de vision, de manière à être vu. Et son regard était celui d'un enfant curieux, bien posé sur elle.

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Il continua de danser pendant un moment sans remarquer que près d'eux, deux nouveau danseur étais là. L'arrivée de ses nouveau danser le choquai un peu car c'étais sa place et que c'est lui la vedette.

*Mais qu'est qu'il font là eux! Il n'ont pas d'affaire là! Ne te laisse pas faire son plus important que eux ne te laisse pas paraître plus faible qu'eux!*

Il se mit à être plus instance dans sa danse et bouger encore plus, sens quitter du regard la femme qui dansait avec lui. Un moment donner Maël viens lui dire quelques ligne et disparaît aussi tôt. Un moment d'incompréhension vint à William pendant un instant.

*Mais reprend toi espèce de! Tu ne doit pas te laisser faire*

Le plaisir est ce que William recherchait en premier lieux mais des étrangers sont venue pour en prendre une partie. Alors le temps est plus devenue a la compétition! Mais bien sur les chose peuvent toujours changer.

La danse de William resta toujours aussi majestueuse et autan respectueuse, malgré de départ de Maël et le désarroi de William. Mais après un instant, après avoir réfléchie à ce que Maël lui avais dit, il décida de toute arrêter et de s'en aller tranquillement en lançant un regard au autre danseur qui étais là et sorti de la discothèque repectablement.

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Lolita ouvrit ses yeux. Quelle ne fut pas sa surprise de constater que l'être sauvage était là droit devant elle. Il la regardait immobile, à travers les corps en mouvement. Il semblait amusé par elle. Elle s'approcha avec un déhanchement sensuel et maladroit, de l'inconnu. En encrant son regard dans celui de son spectateur, elle lui sourit à son tour. Elle se redressa et s'arrêta à trois pouces du visage de l'homme. Il sentait fort la sueur mais, avec l'état second qui la gagnait, elle pouvait très bien en faire abstraction. La troupe qui formait un cercle autour des autres danseurs s'était dissout et les quatres danseurs s'étaient séparés. Seuls eux deux restaient, debout au centre de la foule. Elle avait réussi, elle s'était rendue sur la piste.

Bonsoir. Comment puis-je vous aider? Vous me regardez depuis longtemps? Moi, je vous ai observé...

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Liliane relava la tête de l'épaule de son compagnon et lui fit face de nouveau. Les yeux de se dernier semblait indiquer qu'il ne voulait pas qu'elle parte... Elle baissa son regard et se fit un mince sourire pour elle-même. Quelqu'un se souciait réellement d'elle?? Elle le regarda à nouveau. Xavier lui effleura la joue de manière très délicate et l'embrassa... Liliane était si on veux dérouté. Eh oui, jamais un homme n'avais osé toucher ses lèvres ou plutôt n'avait jamais eu l'opportunité de le faire. Elle répondit à se baiser spontané avec tendresse.

Quand leur lèvres se séparèrent, elle regarda à nouveau l'homme lui fesant face, un sourire timide s'affichait sur son visage illuminé par le bonheur de l'instant qui venait de se produire. Elle sentait ressurgir en elle les facettes de son humanité non accompli. Ce dernier, se rapprocha à nouveau d'elle mais cette fois si, il dirigea sa bouche vers son oreille tout en appuyant sa joue contre la sienne. Elle pouvait sentir sa peau, contre elle, un léger frisson la parcouru. Puis, il lui chuchota quelque mots qui pouvait lui sembler rassurant tout en étant étrange. Alors, il lui tendit la main et lui remis un petit bout de papier renfermant son télépone et son adresse.

* Pourquoi seulement les nuits, pas les jours. Es-ce qu'il se doute de ma véritable nature, es-ce qu'il sait quelle monstre je suis??? Non, sa ne se peux pas sinon il ne m'aurait jamais approché, il ne m'aurait jamais touché ni même abordé... qui est-il?? Pourquoi cette manière différente d'agir...*

Il y avait une quantité incroyable de question qui envahissait les pensées de Liliane s'accrochant comme des parasites. Mais, elle ne put s’imaginer un instant ne plus le revoir. Elle venait à peine de le rencontré mais elle était comme envouté par cet homme, qui l'avait fait danser, qui l'avait rire (se qui n'était pas arrivé depuis longtemps) et qui l'avait embrassé...

Ainsi, elle referma sa main sur celle de Xavier et rapprocha son corps du siens. Elle appuya de nouveau sa tête contre son épaule et se remit à danser dans un mouvement subtil et lent sans se soucier de suivre le rythme de la musique. Elle ne se soucia que d'entendre le coeur de l'homme qui lui avait apporté un peu de réconfort dans sa vie misérable.

Ainsi, elle resta près de lui encore quelque danse. Elle tentait d'oublier les pensées qui était venue l'envahir quelque seconde plutôt. Puis, se détacha de Xavier et dit d'une voix très douce et captivante:

« Je doit y aller... on se reverra peut-être... enfin je l'espère »

Sur ces mots elle n'avait pas l'air rassuré et on pouvait sentir une source de tristesse et doute qui se cachait derrière ses paroles. Elle retira sa main de celle de Xavier puis se dirigea vers la sortie. Elle devait vite partir se réfugier dans son royaume de sollitude avant que le jour ne revienne la ramener à sa dure réalité. Elle quitta ainsi la place en jettant un dernier regard sur l'homme qui avait ravivé la flamme d'une vie qui pourrait redevenir lumière. Elle lui fit un sourire des plus envoutant puis sorti du bar.

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Xavier était heureux de toute la soirée qu'il avait passé avec Liliane, c'était assez innatendu. Il avait déja hate de la revoir pendant qu'il la saluait de la main et la regardait partir, elle lui souriait, chose qu'il lui rendit. Une fois qu'elle fut sortie..

*Déja partie, j'aurais voulu passer plus de temp avec elle. aahhh... Bon je n'ai qu'a me concentrer sur les deux autres.... ils ne sont plus la... bon alors...*

Sur cette pensée désorganisée, il partit vers le bar, commenda un grand whisky et le vida d'un trait. Il mit ensuite l'argent sur la table et en même temps de se sortir une cigarette, il jeta un dernier coup d'oeil aux gens du bar et sorti.

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Un tel aplomb de la part de la femme, était-ce naturel ou un effet direct de sa consommation ? Il n'aurait su dire. Il suivit un instant le roulement des hanches, la détailla de haut en bas, ouvertement, alors qu'elle approchait. Son sourire s'agrandit un peu, très légèrement, en constatant qu'elle avait planté son regard dans le sien.

Très drôle, très intéressant. Peut-être se croyait-elle le chasseur ? Il huma son odeur, l'associa à son visage. Certes, il avait lui-même sué, mais il n'en dégageait pas des effluves qui empestent, non, simplement une odeur animale, un peu musquée. Il la détailla de nouveau, tandis qu'elle lui adressait la parole. L'aider ? Non, la vue lui plaisait bien, c'est tout, et il sut ce qu'elle avait bu lorsqu'elle ouvrit la bouche : whisky.

Il finit par s'attarder au sens des paroles. Se contenta de sourire en désignant l'espace les entourant avec sa main, comme pour l'inviter à vérifier si elle était encore capable de se tenir debout, et de danser. Tout en l'invitant, avec une voix légèrement rauque, il demanda:

- Vous m'avez observé, vraiment ? Et pourquoi ?

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Il s'adressa à elle d'une voix avec un timbre particulier. Il lui sourit un peu plus grandement et lui fit signe qu'il l'invitait à danser.

*Il est encore en train de se moquer de moi ce rustre... J'vais lui en donner pour son argent*

Elle prit l'espace qu'il lui indiquait devant lui. Elle perpétua le mouvement de ses hanches jusqu'à le frôler. Elle glissa son visage dans le cou de l'étranger, en soufflant sur les gouttes qui perlaient de celui-ci.

Mais dites donc, votre sueur sent drôlement bon...

Et avec un regard interrogateur, Lolita s'éloigna de lui. Quand même assez près, elle se mit à répondre à sa question.

J'étais là, assise au bar, à me demander ce qu'une femme de ma stature fesait à traîner ici, encore une fois seule. Je n'ai pu que remarquer votre entrée phénoménale sur le dance-floor. Et moi qui étais là, déjà un peu pompette, à me jouer le même solo de violon dans ma tête...
Dites, on se connaît nous deux?

À bien y réfléchir, le visage de l'homme était bel et bien un visage connu...

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Il réprima un frisson. Si longtemps. Mais Lysèn ne s'y prenait pas ainsi. Lysèn n'était même pas blonde, en fait. Ne ressemblait en rien à cette femme. Mais pendant un court instant...

Elle voulait l'aguicher ? Et c'était quoi, d'abord, ce frôlement, et ce souffle dans son cou ? Elle voulait l'exciter ? Lui montrer qu'elle était en puissance, ici ?

Il interrompit son flot de questions mentales en juronnant fortement dans son crane. Et merde. Sa sueur. Il espéra que ce détail semblerait anodin à la blondinette et qu'il serait complètement oublié une fois son whisky cuvé. Ou qu'elle ne s'y attarde pas vraiment, que cela lui sorte de la tête, qu'elle n'y porte pas attention, ne se questionne pas, ne s'interroge pas, ne recherche pas, n'ait jamais eut affaire à l'un de ses semblables, ne fasse pas de lien, pas de rapprochement, pas de corrélation.

Changer de sujet. Détourner l'attention. Faire comme si de rien n'était. Et, de fait, il n'avait pas prit longtemps à son cerveau pour faire toutes ces remarques, de sorte que son expression faciale avait semblé figée un très court instant, alors que ses sourcils s'étaient très légèrement froncés après qu'elle soit venue se coller sur lui. Il secoua doucement la tête, comme pour s'éclaircir les idées, et son regard fut de nouveau curieux, étrangement semblable à celui d'un canin intrigué par quelque chose.

- Nous connaître ? Je ne crois pas fréquenter des lieux où "une femme de votre stature" se tient. Mais l'on pourrait toujours être surpris... Définissez votre grandeur, ou prenez un autre verre, peut-être que ça vous rapellera des souvenirs.

Quand à ma façon de danser, je ne vois pas du tout ce qu'elle a de particulière. Je danse comme ça, moi, je ne fais pas de pas alambiqués. Je suis... honnête dans mes mouvements.

Un solo de violon ? Je lui préfère le violoncelle. Peut-être m'avez-vous vu pendant que je jouais, cela se pourrait. Je traîne dans cette ville depuis presque 15 ans, alors ce n'est pas impossible que je suis pour vous une tête connue.

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Elle sentait l'effet ridicule qu'elle produisait sur l'inconnu et fut blessée par le fait qu'il lui fit remarquer qu'elle était ivre. Il était un très bel homme. Rien à comparer à Stefan mais, il possédait un charme, comment dire, animal. Elle voulait bien répondre à ses questions mais, ses jambes commençaient à lui faire défaut. Elle n'était plus la jeune femme qu'elle fut jadis à l'université. Voulant poursuivre la discussion, elle lui demanda:

Prendriez-vous un verre? Nous pourrions aller nous asseoir.

Elle lui indiqua une table libre de la main. Rendus à la hauteur de celle-ci, elle commença à répondre à l'homme.

Vous jouez du violoncelle? Auriez-vous par hasard fait partie de l'orchestre de l'usine, il y a cinq ans? Mon mari en était propriétaire à l'époque. Pour ma part, je n'ai jamais joué d'instruments de ma vie. Le solo de violon auquel je faisais référence, c'est juste une façon de parler. Je voulais dire que je ruminais quelques idées noires récurentes.

Quant à définir ma grandeur, pardonnez mon auto-suffisance. J'en vient à oublier que j'ai aussi un coeur. Voyez-vous, monsieur... Oh comme c'est bête, je ne me suis même pas présentée. Quelle impolitesse... Lolita Vincent...

Elle tendit la main vers celui qui quelques instants après, ne serait plus un inconnu. Une poignée de main molle due à l'effet de l'alcool.

Et avant que vous ne disiez quoi que ce soit, je n'ai pas critiqué votre dance. J'ai dit que votre arrivée sur la piste avait été remarquée. Et pour l'honnêteté, restez toujours honnête, vous êtes un être rare de nos jours...

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Il secoua doucement la tête pour refuser le verre tout en lui emboîtant le pas pour la table. Il opina du chef quand elle parla de l'orchestre de l'usine. Cela lui remémorait beaucoup de souvenirs. Quoi ? C'était la veuve de son ex-patron ? Et merde. M'ha, c'est vrai, le mot ex-patron sous-entend qu'elle n'avait sans doute plus aucune autorité sur l'usine. Pfiou. Safe. Encore quelqu'un qui avait perdu un être, il le supposait, cher. Une ville de veufs et d'orphelins, ici, vraiment.

- Oui, j'en ai fait partie à l'époque. Ces idées tournent autour de votre veuvage, ou il y a encore pire qui attend une femme dans le monde des affaires ?

Zut, il avait son nom sur le bout de la langue. Ça courait dans les vestiaires de l'usine quand on annonçait la visite du Big Boss avec sa femme. Il réprima un rire. Quelques collègues allaient sans doute être jaloux en apprenant qu'il l'avait dévisagée, et qu'il lui parlait. Mais bon, ce n'était pas le temps de penser à ça. Ha ! Lolita, c'était ça, son nom ! Ça lui revint quand elle se présenta, et il lui serra la main avec davantage de fermeté qu'elle.

- Galadan Marshall. Un des employés de feu votre mari.

Il eut un léger sourire en coin quand elle lui conseilla de rester honnête. Bien entendu, cela va de soi quand on est un loup-garou et que ce fait doit être caché à la face du monde. Il jeta un regard sur le plancher de danse, sans vraiment regarder.

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Monsieur Marshall? Vous êtes veuf vous aussi si je ne me trompe pas? Vous savez, lorsque l'on perds la personne à qui on avait dit "Oui, je le veux" pour l'éternité, on perds tout sens de réalité... Moi je me suis lancée dans les affaires, mais rien n'y fait... La solitude et l'angoisse du jour prochain me tenaille. J'aimerais vraiment m'en sortir. Et là, mon aéroport est un fiasco où mes employés sont de la vraie merde. J'ai eu la frousse de perdre un de mes plus grands actionnaires l'autre jour à cause de leur incompétence...

Ces paroles furent articulées avec le plus d'attention possible, en prenant compte du taux d'alcool dans le sang de Lolita. De la main, elle fit signe à Paul derrière le bar, de lui apporter un Scotch & Soda.

Donc vous jouez du violoncelle? Ma mère aussi, en tant que précieuse petite femme de Signor Vincente, en jouait. Nous possédions un clavecin antique du temps de Louis XIV, elle en jouait merveilleusement aussi. Êtes-vous un amateur d'art, Galadan? Vous permettez que j'utilise votre prénom? Vous pouvez m'appeler Lo... Lolita, c'est juste une autre manifestation du caractère hautain de mon père. Mais pour en revenir à l'art, puisque je suis aussi propriétaire du Musée, vous ne connaîtriez pas des gens qui posséderaient des livres anciens? Nous préparons une exposition dans les prochains mois. Ainsi qu'une exposition d'art moderne, d'art au goût du jour...

Elle vida d'un trait le verre que Paul lui avait apporté, et contempla l'air masculin et viril de Galadan. Peut-être était-ce l'alcool le grand coupable mais, il avait un attrait bestial...

Pardonnez-moi mon état volubile... Alors Galadan, chez toi ou chez moi?

Avec un clin d'oeil coquin, Lolita déposa sa main gauche sur celle de monsieur Marshall. Lolita se rendit compte de l'absurdité de son geste. Elle remarqua son alliance, le feu lui monta aux joues. Elle se comportait en collégienne, et n'en était pas fière. Par gêne, elle se leva d'un seul coup. Elle en fit tomber sa chaise, la releva d'une seule main et de l'autre s'emparra de son sac à main.

Mais qu'es-ce que je viens de dire? Monsieur Marshall, faites abstraction de cette interrogation inappropriée. Je crois qu'il me faut partir. J'aimerais bien poursuivre cette discussion lorsque mes capacités seront de retour à leur meilleur. Tenez...

Sur ce, Lolita laissa sa carte d'affaire à l'homme et se dirigea vers la sortie.

» À la Recherche du plaisir...