'~'Je suis là'~' [Pv Peter, Leslie et Anna]

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Son cœur battait à ton rompre. L’école où travaillait sa mère était près du centre-ville, mais pourtant à cet instant, c’était comme le bout du monde. Il courait à travers une masse de gens qui s’entêtaient à ne pas le laisser passer. Ainsi, il se bouscula contre plusieurs personnes dont quelques unes qui remarquèrent qu’il était en sous-vêtement. Gêné, il se mettait alors à courir toujours plus vite jusqu’à ce que ses muscles saillent sous les marques de la sueur.

Enfin à destination, il remarqua bien assez tôt que la plupart des élèves étaient sortis pour voir ce qui avait fait tout ce vacarme. Il put voir aussi des enseignants qui se démenaient pour ramener l’ordre et inciter les jeunes à retourner en classe. Il s’approcha alors d’une enseignante qui connaissait sa mère. Celle-ci se retourna vivement quand il lui mit sa main contre l’épaule.

« Anthony!? »

Elle fronça les sourcils en signe d’incompréhension.

« Mais que? »

Anthony se recula alors et enchaîna par-dessus la voix de la dame.

« Je n’ai pas le temps, je veux juste savoir où est ma mère. »

L’enseignant parut presque scandalisé à ses propos.

« Franchement Anthony. Ton père meurt et toi tu disparais. Elle est incapable de venir travailler sans passer son temps à pleurer la pauvre. Retourne la voir maintenant avant que je ne te… »

Le jeune homme la contourna et accourra vers l’arrière de l’école. C’était vide puisque tous les jeunes étaient à l’avant pour voir défiler les voitures de polices et les ambulances qui faisaient hurler leurs sirènes à travers Saint-Forellan. L’ambiance ne se détendait pas. Il vérifia une dernière fois s’il n’y avait personne et se transforma. Le grand jeune homme se recourba alors et serra les dents sous la douleur que lui éveillait un tel exercice. C’était comme si ses os se repliaient et que ses membres tombaient pour laisser place à des nouveaux, plus petits. Sa peau devint alors une fourrure épaisse d’un brun-roux. Anthony Grantfield était devenu un loup qui pouvait très bien être confondu pour un chien à travers une ville paniquée.

Il aboya alors pour se donner des forces et se mit ensuite à courir beaucoup plus vite qu’en humain. Ses sens étaient tellement développés sous cette forme qu’il pouvait aisément parcourir la ville en évitant les foules. De plus, cette forme lui permettait de prendre tous les raccourcies, même les plus difficiles à atteindre.

Ses pattes lui firent parcourir des ruelles jusqu’au centre-ville. Plus personne ne le regardait. C’était beaucoup plus normal de se faire passer pour un chien que d’essayer de cacher ses sous-vêtements. Il prit ensuite la route de l’ouest. À ce moment, il entendit un crie perçant. Il leva la tête et aperçu un aigle au-dessus de sa tête. La bête le scruta de son œil vif et d’un jaune écarlate avant de reprendre sa route, plus haut vers le ciel. Anthony se mit alors à courir encore plus vite. Sa langue sortait et il haletait sous l’effort. Il ne quittait pas l’aigle des yeux bien qu’il ne se dirigeait même pas vers la bonne direction. Peu lui important, il avait envie de le suivre.

Quelques instants plus tard, il se rendit compte que ce chemin qu’il ne connaissait pas, l’amenait beaucoup plus rapidement à la maison. En effet, sa maison était là, dans cette banlieue placide et songeuse. Il leva la tête une dernière fois pour voir l’aigle continuer sa course vers le soleil. L’éclat des rayons l’aveugla alors et il dû fermer les yeux.

*papa.*

C’était cinglé comme idée, mais il y croyait plus que tout.
Il se dirigea en trottinant vers son garage où il entra pour reprendre sa forme initiale.

« Merde. »

Il se retrouva alors nu. Il grogna et se tapa la tête du creux de sa main. Il balaya alors la pièce pour apercevoir un habit de travail qu’il avait laissé traîner. Cette sorte d’habit où le haut et le bas ne font qu’un. Cette espèce d’habit d’un bleu-gris qui est totalement inélégant. Il l’enfila tout de même en soupirant. Il ressortit aussitôt pour courir vers la porte d’entrer et l’ouvrir en un fracas retentissant.

« Qui est là? »

La voix de sa mère était fatiguée et quand il l’a vu, Anthony se sentit plus que coupable. Sa mère qui était habituellement si belle... C’était une amérindienne à la peau cuivrée et aux longs cheveux d’un noir de jais qu’elle attachait toujours en chignon bien serré pour le boulot. Toutefois, aujourd’hui ils étaient lousses et tombaient jusqu’à ses reins. Sinon, elle était plutôt petite et le temps l’avait rendu plus replète. C’était une femme forte possédant un caractère à toute épreuve. Et voilà qu’il entrevit une femme épuisée, blafarde et tremblante.

« Je suis désolé maman. »

Il baissa la tête en même temps qu’elle la levait pour scruter le visage de son fils qu’elle avait temps rêvé.

« Anthony! »

Son crie s’était étouffé dans les larmes. Elle accourra vers son fils et se mit sur la pointe de ses pieds pour l’étreindre de toutes ses forces. Ce geste réanima cette boule de douleur qui dormait dans la gorge du garçon depuis plusieurs jours. Cela dit, il ravala sa peine et serra sa mère.

Ils restèrent là un moment. Lui à la retrouver et elle a espérer qu’il ne soit pas qu’une hallucination.

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La voiture s'arrêta. Ils étaient maintenant tous les trois devant la maison des Grandtfield. Le bruit du moteur qu'elle adorait tant s'était maintenant arrêté. Elle retira la clef du contact et déverouilla les portes automatiquement. Elle se tourna vers les deux autres en lançant d'une voix amusé:

"Terminus, tous le monde descend."

Puis elle mit pied dehors. L'air frais de la banlieue lui fit le plus grand bien. Elle sentis un doux vent venir balayer son visage. À bien se regarder, ils étaient tous en poussière et il y avait un homme en torse nu. Étaient-ils vraiment présentable pour la mère d'Antho? Et lui, s'il était arrivé avant eux, il n'était pas mieux en sous-vêtement. *J'imagine que dans une étrange journée, tous doit l'être aussi* Elle contourna ensuite le devant de sa voiture pour se rendre jusqu'à la porte de la maison.

Elle fut légèrement surprise de voir la porte ouverte, mais elle en déduisit qu'Anthony était déjà là. Anna crut même entendre des sanglots. Elle s'approcha un peu plus et pu constater qu'en effet, c'était bien les pleurs qu'elle avait souvent entendu. Morales se sentait un peu mal d'arriver derrière eux comme cela. Pour s'annoncer, elle lançant plus que pour elle-même que pour les autres:

"Je me demande si Anthony est arrivé avant nous..."

Elle continua son chemin jusque devant la porte, sur le perron de dehors. Elle n'osait plus s'avancer, car elle les voyaient d'où elle était. Pauvre mère, Anthony avait sans doute ce qu'il méritait. Elle n'avait toujours pas eu la vérité, enfin, la vérité complète. Un peu mal à l'aise, elle dit:

"Bonjour. C'est nous."

Assez fort pour qu'on l'entende.

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Ils arrivaient enfin à destination. La route avait semblé interminable. Le silence qui avait regné dans la voiture était très lourd. Leslie se sentait de trop dans toute l'histoire, mais après tout elle avait le droit d'être ami avec Antho elle aussi. Elle ne comprenait pas trop l'attitude de Anna pourtant elle avait l'habitude de se faire amie très vite avec n'importe qui. Peter avait souligné une vérité dans la voiture qui semblait concerner les deux filles mais elle ne se sentait pas concerné par le message.

À peine la voiture arrêté, elle débarqua en toute vitesse de celle-ci et se dirigea vers Anna pour la suivre jusqu'à la maison. Avant de partir à l'entré de la maison, Anna avait tenté de détendre l'atmosphère avec une petite blague. Leslie lui avait fait petit sourire amical qui semblait rassurant. Ainsi, ils approchèrent de la porte d'entré. Celle-ci était ouverte la belle femme qui l'accompagnait arrêta et cria qu'ils étaient arrivé tout en présentant des salutation. Juste derrière elle, Leslie dit tout bas à Anna d'une voix douteuse:

« Est-ce que tu crois que sa va bien aller, j'entend quelqu'un sangloter à l'intérieur.»

Après tout, elle ne savait rien de l'histoire qui s'était produite avec Antho. Elle avait eu à peine le temps de le voir et de comprendre qu'il allait bien mais qu'il était maintenant différent... Elle suivit ainsi Anna qui était plus sur d'elle-même que Leslie.

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*Voila arrivé à bon port*

Peter décendi de la voiture, lentement, rien ne servait de se presser. Il finirait par arriver dans cette maison mais rien ne servait d'être le premier. Il se rendit derrière les deux jeunes femmes, et le bruit sourd des sanglots lui virent au oreille.

D'une voix douce, rassurant comme une père qui réconforte son fils, il dit a Morales : -Toi, tu les connais mieu que nous, entre et quand l'orage sera passer, revien nous chercher. Moi et Leslie nous resterons assient ici sur la galerie. Cette pauvre femme pleure et je ne crois pas que cette émotion doit être refouler par des inconnue qui se présente chez elle.

Sa voix ne laissait pas réellement de choix à sa réplique, quoique elle fût apaisante, elle aurait pu sonner comme un ordre.

Peter se sentait si fatigué et il était si loin de pouvoir enfin se reposer comme si le destin, ironiquement l'avait condamné à se retrouver, ici, dans un endroit inconnue pour y vivre une journée forte en émotion.

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Les retrouvailles s’arrêtèrent enfin quand Anna monta les quelques marches de l’entrée pour s’approcher de la porte qui n’avait pas été refermée. Elle les avait avertis de sa présence, mais n’entra pas.
Queenie qui avait entendue, délaissa son fils pour essuyer ses larmes à l’aide du pan de sa longue robe. Elle déglutit péniblement puis invita l’amie de son fils à entrer :

« Entre Anna! »

Sa voix était brisée, bien qu’allègre à la fois. Enfin, avant de partir vers la cuisine, elle donna une grande claque sur l’arrière de la tête d’Anthony.

« Ne croit pas t’en tirer comme ça Anthony Grantfield. Tu vas tout m’expliquer et si tu n’as pas été enlevé et torturé, tu auras affaire à moi. »

Son ton était colérique maintenant. Néanmoins, il s’adoucit aussitôt quand elle vu Anna.

« Tu voudrais quelque chose à boire chérie? »

Elle lui sourit et sans attendre de réponse, tourna les talons pour se diriger vers la cuisine. Quant à Anthony, il se massa l’arrière du crâne en haussant un sourcil, l’air hébété.

« Heu… Mouais. Ça se passe pas mal en faite. »

Il sourit à Anna. En effet, puisqu’il venait d’être sauvé par l’arrivée des autres.

« Où sont les autres? »

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Morales pensait que l'inconnu n'était pas si fou que cela. Au moins, il semblait avoir une tête sur les épaules. Elle avait sombrement acquiescé à ses propos avant de marcher timidement vers la porte de l'entrée.

Anna avait quand même entendu les derniers propos lancés par la mère d'Anthony. Cela la rendit plus mal à l'aise, mais lorsqu'elle comprit qu'elle était seulement en colère envers Antho, cela la détendit. Toujours dans le seuil de la porte, elle observa Queenie donner une claque à son meilleur ami et partir dans la cuisine. Un joli sourire amusé se dessina sur ses lèvres pendant qu'elle criait:

"Un thé! Merci beaucoup!"

Elle s'approcha ensuite d'Anthony. Celui-ci se massait derrière la tête. Elle secoua la tête avec un sourire moqueur.

"Ça se passe bien, tu dis? Après le beau temps vient l'orage, Antho."

Elle bouffa un peu de rire, cela faisait du bien depuis les derniers évènement. Anna tourna ensuite les talons à la question d'Antho, elle avait oublié qu'ils attendaient à l'extérieur de la maison. Elle passa alors la tête vers l'extérieur et d'une voix détendu, elle leur dit:

"Allez venez. Il est temps qu'on discute, vous ne croyez pas?"

Elle retira ensuite ses chaussures et passa devant Anthony. Puis juste en passant devant lui, elle lui dit d'une voix mi-amusé, mi-sérieuse:

"T'inquiète, je n'ai pas oublié ce que tu viens de me faire au centre ville. Et n'espère pas que j'oublie un jour."

Elle ébouriffa ensuite les cheveux d'Antho. Ils allaient devoir passer au chose sérieuse maintenant. La première préoccupation qu'ils devaient avoir était l'inconnu. Annna voulait comprendre pourquoi il s'était retrouvé nu devant le trou béant de la catastrophe. Peut-être avait-il oublié? Espérons qu'il réussira à s'en souvenir. De plus, certaines explications à Leslie devait être faites.

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Leslie était resté debout derrière Anna dans l'entré puis attendais qu'on lui fasse signe d'entrer. Elle était en compagnie de Peter, il était étrange pour elle. D'une nature curieuse elle aurait eu tendance à lui poser des miliers de questions différentes mais l'étrange énergie qui émanait de lui l'intimidait. Alors, elle restait sage en attendant la suite des évènements.

Puis, peu de temps après être entré, Anna sorti la tête de la porte d'entré et les avait invité à entrer. En disant qu'il devait discuté alors Leslie lanca doucement d'une voix faible:

« Oui, il faut discuter de l'évènement mais aussi d'Antho qui avait disparu...»

Ainsi, Lesli avançait pour entré dans la charmante maison des Grantfield pour pouvoir enfin comprendre l'étrange histoire de l'homme qui était juste derrière elle et pour avoir de petites explications sur le comportements de son nouvel ami.

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Peter entra dans la maison à la suite de Leslie, et regardait rapidement l'intérieur de la maison. Une odeur de fraicheur envahissait la maison. Peter ne se sentais pas mal à l'aise comme il l'aurait du dans une maison ou il ne connaissait personne. Il pensa à enlever ses chaussure mais il lui en faudrait. Il prit le temps d'essuyer ses pieds sur le tapis d'entré. Il salua '' Anto'' de la tête, respecteusement, et attendit que l'on l'invite à s'assoire.

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Queenit entreprit rapidement la confection du thé. Ce dernier terminé, elle l’amena ainsi que trois tasses, dans la salle à manger où étaient rassemblé les nouveaux arrivants. Elle sursauta en voyant les deux personnes qui venaient d’entrer. Elle interrogea son fils d’un regard douteux, puis retourna dans la cuisine sans dire mot. Elle revint avec deux tasses de plus.

"Alors jeune homme, tu es partie deux longues et pénibles semaines pour fricoter avec une demoiselle?"

Elle plaça les tasses sur la table, ainsi que le thé.

"Assoyez-vous."

Son ton était rude et sa jovialité s’était dissipée.

"Maman, ce n’est pas."

Anthony ne s’était pas assit, mais encouragea les inviter à le faire d’un signe de main. Il semblait tendu et honteux. Elle n’arrêtait de se masser l’avant bras d’une manière machinale.

"Tu as pensé à Anna? Elle est adorable et tu ne fais rien depuis toutes ces années."

"Maman!"

Le ton de son fils grimpa. Il fronçait les sourcils et se mordit la lèvre inférieure quand elle persista.

"Tu t’es enfuie avec elle tout ce temps? Ajouta-elle en désigna Leslie du menton. Et lui c’est qui? Un vendeur de drogue? Tu as vu son état?
Maman écoute moi!"

Il avait presque crié cette fois-ci en prenant entre ses mains, les poignets tremblants de Queenie. Il soupira, puis lui expliqua.

"Leslie est une amie qui s’est inquiété elle aussi de ma disparition. Et il a eu un accident au centre-ville et ben… On a trouvé ce gars qui avait l’air perdu et on veut l’aider quoi."

Il s’assit aussi, l’air boudeur à la table qui était entouré de six chaises. Il tourna son regard vers Anna., il semblait y rechercher de l’aide. Quoi dire de plus? Il n’avait qu’une envie et c’était de disparaître.
Le teint de sa mère devint cramoisi. Elle se mit à verser du thé à chacun qui s’était assit.
Elle ne fit qu’ajouter, de sa voix maintenant brisée :

"Je suis désolée les enfants…"

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Anna n'était plus sure de trouver cela amusant. L'invitation à s'assoir ne la fit pas hésiter. Elle se dirigea nerveusement vers la table et s'assit devant sa tasse de thé. Malheureusement pour eux, leur accoutrement ne les aidait pas et Queenie ne s'attendait pas à autant de monde. Enfin bref, Anna décida de rester silencieuse pour le moment. Elle apporta plutôt sa tasse the thé à ses lèvres et se brûla en même temps. Les propos de Queenie à son sujet l'avait fait sursauter à un point ou le liquide chaud était arrivé trop rapidement.

Surprise, les yeux d'Anna s'étaient ouvert. Elle observait maintenant Anthony, puis détourna son regard sur Leslie quand Queenie l'accusa. Morales voulait s'empresser de dire que c'était complètement faux. Du moins, elle ne croyait pas qu'Anthony est fait cela pour une fille. De plus, on ne pouvait pas accuser quelqu'un comme ça. Cependant, Queenie ne s'arrêta pas là. Le black aussi y passa. Lui, on l'accusait d'être un vendeur de drogue. Morales ne savait plus quoi dire, quoi faire.

Néanmoins, l'explication d'Anthony suffit à faire comprendre à Queenie qu'elle avait été très loin. *Ce que tu peux m'énerver avec ton regard. Évidemment que je ferai cela pour toi.* Elle se racla ensuite la gorge et pris la parole pour calmer les feux:

" Eh bien... Queenie... Euh... En fait c'est loin d'avoir été dans ce sens. Premièrement, Leslie ne fricote pas avec votre fils. Anthony à simplement réparé sa voiture, il y a quelques temps. Deuxièmement, je peux vous assurer que Peter (elle pointa le noir en même temps) ne prend pas de drogue...(elle secoua la tête) Enfin que nous nous n'en prenons pas. Nous venons de le découvrir qui déambulait nu dans la centre-ville. Et... Mais le principale problème ne vient pas de là. (elle tourna la tête vers Leslie) Tu peux expliquer ce qui est arriver au centre ville?"

Évidemment, Morales sauta la partie qui la concernait. Son regard était comme celui d'Antho, elle demandait de l'aide. Elle ne voulait pas expliquer ce qu'elle avait vu, car elle en était incapable. L'image de l'adolescent près d'elle, mort, le hanta soudainement.

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La mère d'antho avait un sacré caractère, Leslie se sentait au dépourvu face à cette femme qui venait de l'accuser de la disparition de son fils. Elle aurait eu le goût de hurler se qu'elle ressentait en ce moment * Je n'ai rien fait, il a disparut de ma vie moi aussi que je sache sans rien dire a personne, on accuse pas les personnes injustement comme sa!!* Mais, évidement elle se reteint car Antho pris la parole ainsi que Anna pour les défendre elle et leur ami étrange qui les accompagnaient.

Après avoir expliquer à la maman confuse et impulsive la vérité, Anna avait demander à Leslie de compter se qui venait de se produire dans le centre-ville. Pourquoi c'est elle qui devait compter l'histoire, elle en avait pas vraiment envie surtout avec la mère d'Antho qui la dévisageait. Mais, elle se résigna car les gens la regardait comme si elle devait absolument le faire. Ainsi, elle pensa quelque seconde afin de remettre en ordre ces idées puis lança d'un ton peu encourageant:

« Ok, je crois que toute l'histoire du centre-villa à commençer quand trois personnes ont décidé de faire le grand saut de trois différents bâtiments. Il se sont écrasé tout les trois au sol, en une position... hum... triangulaire?? En tout cas une position étrangement pas normal.»

Leslie semblait hésitante en parlant de l'histoire même si celle-ci l'avait fasciné, elle trouvait néanmoins toutes cette agitation vraiment étrange et particulièrement insolite. Ainsi, elle continua tout de même sa lancé:

« Puis, après l'incident, il y a un énorme trou qui s'est créé dans le milieu de la rue. Plusieurs voitures se fesait entraîner à l'intérieur. Quand le trou s'est ouvert en même temps il y a eu plein de lumière aveuglante d'une couleur bleuté qui sortait du trou... pour aller partout dans la ville... Après, et bien le calme plat... et c'est a se moment que lui (en pointant peter) est arrivé dans le décor nu comme un vers en ne sachant pas trop se qu'il fesait là...Voilà fin de l'histoire!!»

Elle avait essayé de mettre une petite once d'humour pour alléger la gravité de l'histoire. Elle souriait doucement à ceux qui l'entourait puis rajouta:

« Ya quelqu'un qui comprend quelque chose??»

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Peter était entré dans la cuisine sans réellement réfléchir à son but présent. Il savait que tout venait à point pour celui qui sait attendre. Les heures peuvent passés dans cette cuisine, il n’avait nul par ou aller, personne à aller voir, rien à faire en dehors de ces murs. Le destin avait voulu qu’il se retrouve dans cette famille dans une heure sombre et il y serait jusqu’au moment ou il serait appeler ailleurs.

Puis la mère du jeune homme entra dans la cuisine pour repartir aussitôt et revenir avec deux tasses supplémentaires. Ensuite comme un orage qui avait trop longtemps retenue la foudre, la mère déversa le cataclysme verbal dans la cuisine par des accusations et des reproches à son fils. Peter resta parfaitement calme. Pourquoi retenir les foudres de l’inquiétude, de l’angoisse et de la tristesse. Sans vraiment savoir pourquoi Peter savait que c’était nécessaire.

Le jeune homme fini par élever la voix. Expliquant un bref survolé de la situation. Défendant la damoiselle assit à son coté et lui-même. Peter lui était reconnaissant de le défendre mais savait que sa mère devait finir ses foudres, libérer son cœur blesser par la peur et l’angoisse. Puis Anna le défendit, qui fini par passer le flambeau à Leslie qui expliqua les événements récents au centre ville. Peter n’attendait pas réellement son tour pour parler car il n’avait rien à dire.

*Je dis quoi moi, salut j’arrive ici nul et je me rappelle de rien sur moi et sur ma vie avant que vous m’aillez trouvé nue.*

Voila qui laissait une belle image de sa situation mais rien ne servait de parler de ses problèmes quand ceux qui l’entourait en vivaient des plus difficile. Il regardait les gens dans la pièce cherchant qui serait le prochain à parler et comme il y avait un petit silence, car tout le monde pensait à la petite question de Leslie, Peter dit simplement quelques mots à la mère de Anto, pour lui lancé une fleur malgré les événements.

-Malgré tout Madame, sa voix était chaude et remplie d’un certain réconfort come un baume sur les blessures cœur, malgré les récents événements familiales, votre fils fait part d’une bonne éducation et d’une grande générosité. Il ma laisser son pantalon au moment ou ils m’ont trouvé nue. Que se soit de la gentillesse ou simplement son coté exhibitionnisme qui à ressorti je crois que ce coté charitable ne peut venir que d’une bonne mère attentionné qui a prit le temps pour ses enfants.

Il espérait que ce compliment la calmerait comme une fleur sur l’éducation qu’elle donnait à son fils. Chaque mot de Peter était dit avec la plus grande sincérité. Son but était aussi de déculpabilisé sur les agissements de son fils et de sa disparition lui enlevant, si cette phrase faisait son effet, un petit fardeau de moins. Peter avait remarqué la fatigue et les marques de pleurs qui ne dataient pas que d’aujourd’hui mais étendu sur certaines semaines.

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Queenie qui s’était assise à la table, écoutait attentivement chaque propos tout en haussant un sourcil, l’air perplexe. Elle tenait sa tasse de thé entre ses mains, mais ne buvait pas. Elle tapotait plutôt d’une manière impatiente la porcelaine de ses doigts boudinés et tremblant.

Anthony qui voyait bien la confusion et l’indécision de sa mère, se releva alors pour se diriger à grandes enjambées vers le salon. Il était visible pour les visiteurs puisque cette pièce ne faisait qu’une avec la salle à dîné. Seul le carrelage et la peinture dissociait les deux pièces. Pendant qu’il ouvrait la télé et qu’il cherchait le bon canal, l’homme noir avait parlé. Anthony aurait crû qu’il en dirait plus sur ses souvenirs, mais il semblait plutôt consoler sa mère. Ses paroles étaient réconfortantes et il put même voir sa mère sourire. Son sourire était brisé par le deuil, mais il vivait tout de même avec sincérité. Elle prit une première gorgée de sa tasse en tournant son regard vers son fils.

« Tu parle de ces genres de types qui aiment se déshabiller devant n’importe qui et n’ importe où parce que ça les amuse? Mouais, c’est tout moi ça. »

Il sourit lui aussi bien qu’il semblait énervé. La situation le dérangeait. Il semblait toujours piégé comme si une guillotine se balançait au-dessus de sa tête.
Enfin, il trouva un canal de nouvelles en direct qui présentait les dégâts de centre-ville. Il monta le son et la présentatrice ne disait rien de bien intéressant. Elle parlait des trois suicidaires, de l’accident et des blessés qui étaient entrain de se faire conduire par ambulance, aux urgences.

Queenie acquiesça alors et regarda de nouveau Peter.

« Bon alors… Vous n’avez aucun souvenir? Pas la moindre trace? »

Elle ne lui laissa pas le temps de répondre et lui sourit d’une façon maternelle.

« Ce n’est pas vraiment de mes affaires à vrai dire. Donc, si vous le voulez, nous pouvons vous héberger pour quelques temps. J’ai des vêtements qui vous. »

Anthony lui coupa la parole :

« Ils seront trop petits pour lui. »

Sa voix fut tranchante.

Queenie abaissa son regard. Elle devait combattre une nouvelle envie de pleurer.

« Je… Désolée oui il a raison. Nous pourrons aller vous en acheter plutôt. Ceux de mon fils seraient trop grands et trop jeunes pour vous. »

Anthony préféra s’asseoir sur le canapé, dos aux invités. Il croisa les bras et laissa tomber sa tête contre le dos du fauteuil en patchwork.

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Anna avait écouté les autres discuter. Elle avait délégué, mais elle ne voulait pas être la seule à parler. Disons que, la petite détente auquelle elle avait pensé n'en était peut-être plus une. Cette journée l'avait complètement épuisée et il n'était que 1h 14. Au début, elle s'attendait à une petite journée tranquille à l'Université à se morfondre sur son sort et en se demandant si son meilleur ami n'était pas mort. Malheureusement pour elle, ceci c'était transformé en une journée bizarre.

Si elle faisait le topo de tout ce qui vennait de se passer. Elle dirait que:

1. Son meilleur ami est apparu, contre toutes attentes, dans son premier cours avec une excuse complètement bidon. Elle ne comprennait pas pourquoi il ne voulait absolument rien dire de son escapade. Morales avait pourtant endurée deux semaines de sang d'encre et de peine! N'avait-elle pas mérité vérité?

2. Maitenant réconcilliés, ils s'en allaient seulement voir Queenie au travail, mais voilà que tout tourne au drame par l'évennement le plus étrange de son existence. Trois suicides et un centre ville qui s'effondre totalement. C'était impensable! Qu'est-ce qui se passe à Saint-Forellan? Anna se demandait ce que toute ces lueurs aveuglantes faisaient là? Pleins de question qui n'auront sans doute jamais réponse. Une fois encore.

3. Alors, elle se montre comme une totale idiote envers Leslie. Pourquoi cet horrible sentiment a pris le dessus sur elle? Qu'est-ce que cela voulait bien dire? Elle ne pouvait pas croire qu'elle se laissait aller par de stupides sentiments qu'elle avait complètement bannis de sa vie. Anna devait, et sans attendre, ne plus y penser. Elle pouvait bien se montrer amicale envers cette jeune fille qui était, elle aussi, au mauvais endroit au mauvais moment.

4. Peter. Qui est cet individu? Pourquoi elle avait l'étrange sentiment que quelque chose de plus gros surplombait cet homme? Il était insaisissable, incompréhensible. Il prenait tout à légère, comme un illuminé. Il s'était retrouvé nu devant ce trou béant. Il devait bien y avoir une explication à tout cela!? Pourquoi restait-il silencieux? Morales n'était plus certaine de vouloir se mêler de cela. Elle voulait se reposer, elle ne se sentait pas bien envers tout cela.

Elle avait réfléchis à tout cela pendant qu'ils parlaient. Pendant qu'Antho s'était dirigé vers la télévision pour l'allumer. Ce furent les paroles secs de sont meilleur ami qui la ramenant à la réalité. Elle comprennait pourquoi il était si mal, elle voulait se montrer là pour lui. Pourtant, il refusait. Il se refermait sur lui-même et cela lui brisait le coeur. Surtout après tant d'année d'amitié. Touché par ce qui venait de se passé, elle encourageant Queenie d'un faible sourire. C'était tout ce qu'elle pouvait faire pour le moment. Anna était maintenant profondément tourmenté et toute ses questions lui sappaient le moral. Elle se releva lentement en faisant grincer la chaise sur le sol:

"Si vous permettez, je crois que je vais rentrer... Je... je ne me sens pas très bien. À vrai dire, je... j'aimerais me reposer. Je viens de voir... une catastrophe et..."

Elle tourna son regard quelques secondes vers Anthony. Son regard se voila de tristesse un moment, puis elle revint immédiatement vers les autres en cachant ses sentiments au plus profond d'elle-même:

"Mon père doit avoir aussi de mes nouvelles... il doit se demander si je ne suis pas morte..."

D'une main, elle repoussa sa chevelure derrière sa tête. Morales était pleine de poussière et elle désirait prendre un bain ou une bonne douche chaude. Peut-être était-ce la pire des solutions à prendre? Mais elle n'avait plus envie d'être entouré par autant de personne. Elle voulait être seule. Seulement seule.

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Ils étaient tous assis autour de la table à l'exception d'Antho qui avait l'air de fuir le regard de sa mère. Personne ne semblait vouloir se prononcer sur cette histoire étrange. En tant que petite fouine, elle s'était juré de trouver la solution à se problème et de remonter à la source de cette mystérieuse situation. Tout en s'assurant de ne pas se faire attraper. Elle ne sentait pas très à l'aise dans cette pièce, il y régnait une ambiance particulière. Elle sourit à tout le monde sans se soucier de se qu'il disait. Son cerveau s'archarnait à se créer des situations possible au phénomène venat de se produire. Elle ne paniquait pas contrairement à la population de la ville. Sa curiosité prenait le dessus.

Puis, Anna avait exprimé le besoin de partir de la maison des Grantfield. Leslie lui sourit d'un aiur abosulument en accord avec son intention. Quand Anna évoqua le fait que son père s'inquièterait, Leslie ne put s'empêcher de penser à sa mère qui était seule et qui devait se faire un sang d'encre en ne sachant pas où elle était rendu. Complètement aborbé par cette drôle d'histoire, elle avait complètement oublié sa mère. Ainsi, elle se leva subitement et dit à son tour d'un ton pressé:

« Oups, avec toute cette histoire j'ai complètement oublié ma mère. Je crois que je ferais ieux d'y aller moi aussi. Anna? sa t'embêtrais de me raccompagner?»

Elle lui fit un mince sourire tout en espérant qu'elle voudrais la ramener avec elle. Même si elle quittait la pièce elle retournerait voir Antho bien vite pour lui soutiré toute les informations possible ayant provoqué sa longue absence. Ainsi, elle pourrait rapporter ses information à Anna qui avait l'air de se soucier vrament de son ami.

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- J'accepte votre invitation Madame.

Les mots sortaient de sa bouche, mais sa tête était ailleur. Il semblait parler sans réellement porter attention a ce qu'il disait. Ses yeux fixait l'écran de la télévision. Comme deux lasers qui cherchaient a graver ses images a jamais dans sa tête. Puis il entendit les jeunes femmes annoncés leur départ.

Il se touna vers eux.

- À la prochaine, et que se soit dans de plus belle circonstance.

Puis il se leva et dit avec un ton de profond respect: -Gros événement demande beaucoup de repos. Il espérait presque que la dame lui montrerait sa chambre ou il pourrait dormir un moment avant de devoir retourné dans cette enfer remplie de gens pour aller acheter des vêtements.

Niveau 1 Messages : 20

Anthony ne dit pas un seul mot au départ des deux jeunes femmes. Il avait l’impression qu’il allait s’effondrer. À la fois il avait envie de crier toute la vérité et de retourner se cacher dans le creux des bois. Heureusement pour lui, sa mère fit en sorte qu’il ne fut pas obliger de prononcer le moindre mot :

« Oui je comprend, aurevoir les filles. Revenez quand vous voulez. »

Sa phrase sonnait plus comme une demande qu’une invitation. Ses yeux brillait toujours tout comme son corps fatigué tremblait.
Anthony en profita pour s’effacer. Il s’avança doucement vers sa chambre pour s’y enfermer pendant que Queenie s’occupait de l’inviter.

« Oui bien sûr cher monsieur. »

Elle s’avança alors vers la chambre d’invité qu’elle prépara.

« Détendez-vous et je vais préparer un bon dîné en attendant. »

Elle l’invita à entrer dans la pièce, un sourire chaleureux, mais triste aux lèvres.
Quant à Anthony, il s’assit sur son lit et croisa les bras tout en gardant la tête basse. Il soupira puis se laissa choir sur le matelas, les bras en croix.

Tous les loups-garous de Saint-Forellan, les nouveaux comme les anciens, sont appelés dans le repaire pour une réunion.

Anthony sursauta et se releva promptement pour faire face à l’esprit d’un ours gigantesque. Celui-ci lui chuchota d’une voix douce où il devait se rendre. Il déglutit alors péniblement, avant de se changer et de sortir par la fenêtre après avoir laissé un mot à sa mère.

Niveau 1 Messages : 45

Anna accepta la demande de Leslie. Maintenant que tout était dit, elle pris la direction de la sortie. Après avoir enfiler ses chaussures, elle ouvrit la porte et sortit à l'extérieur. Fatigué, elle avait hâte de faire autre chose de plus reposant. Anna avait besoin de temps pour se remettre de tous ces événement, elle voulait réfléchir correctement. De plus, elle devait aussi se rendre à ses cours. Quoique qu'il était possible qu'ils soient tous annulé.

"Oui j'accepte. En route."

Elle déverrouilla tous les portières de sa voiture à distance et pris la place du conducteur. L'expression sur son visage était plutôt neutre et on pouvait y lire des traces de fatigue. Morales trouvait dommage la façon dont Anthony était partit dans sa chambre. Un simple au revoir rapide. Elle désirait plus que tout savoir ce qui s'était produit dans sa vie. C'était sans doute plus que la mort de son père. Il y avait une petite chose qu'elle ne comprenait pas. Et cette chose, il ne voulait pas lui dire. Pourquoi?

Dans un soupir de fatigue, elle démarra sa voiture et attendit que Leslie y prenne place. Puis, elle sortie de la cour de son meilleur ami. D'une voix amicale, elle dit à Leslie:

"Où habites-tu?"

» Sur le chemin du mystère [PV Peter et Leslie]
» Peter Anderson
» Leslie Hale
» Anna Morales
» Je suis toute seule... :(