Un autre mort

Trista le voyait bien distrait, il semblait à l'affut comme si autre chose les guettaient, rien de rassurant, elle était crispée et sur le qui vive malgré l'air décontracter qu'elle avait...intérieurement elle se l'avouait...elle avait la trouille. Toutefois discuter avec James la calmait, accepterait-il réellement de répondre aux questions qu'il avait si habillement esquiver plus tôt?

- Bon premièrement, s'était quoi ce qui m'a attaquer, ce mec était mort....je l'enterrais...j'ai pas pris son pouls mais je suis pas idiote...s'il avait été vivant il se serait relever pour rassurer sa famille pendant la cérémonie...

Se grattant la tête avec embarras, elle regardait tout de même James avec son sérieux, ses yeux bleus scrutant ceux de James à la recherche de la sincérité dans son regard. Il avait un visage à hypnotiser n'importe quelle mortelle et elle adorait se petit sourire tordu qui l'habitait de temps en temps lorsqu'il relâchait un moment ce qu'il semblait traquer.

James stoppa sa marche soudainement. Cette question était délicate et il lui était impossible de lui répondre. Enfin, c’était impossible de lui répondre d’une manière complètement sincère. Or, il se mit face à Trista et plongea son regard dans le sien. Il se racla la gorge, puis tout bonnement lui annonça :

« Bien oui il était mort. Il est plutôt impossible de nos jours de faire des erreurs médicales sur ce sujet. Quoique le vrai corps a pu être camouflé. C’était peut-être un crime. Un psychopathe pourrait très bien enfermer n’importe quel abrutit dans un cercueil et l’enterrer pour se marrer. Quoique… »

L’homme se passe le pouce le long de sa lèvre inférieure. Il fit mine de réfléchir puis ajouta :

« À l’odeur qu’il portait et à son allure, se type était un vampire. L’on aurait pensé à un mort-vivant, mais il était trop rapide. Oui c’était un vampire. »

Il sourit d’une manière mesquine. À vrai dire, il avait l’intention de paraître burlesque. La vérité allait de cette façon, se fondre dans le doute de Trista.

Trista pouffa de rire, impossible que ce soit un psychopathe qui ai enterrer cet homme vivant car la tombe était ouverte jusqu'au moment de le mettre en terre. Un vampire? Pourtant le soleil était encore là lorsque le corps était exposer, à moins que ce ne soit qu'une rumeur véhiculer par les films?...et puis comment pouvait-il en venir à une telle conclusion? Comment avait-il pu le repousser? La réponse de James fit naitre mille et une question dans sa tête, elle reprit son sérieux:

- Un vampire vraiment? Donc la rumeur voulant qu'ils tombent en cendre au soleil serait soit fausse, soit on a pas eu affaire à un vampire régulier...mais comment en es-tu arrivé à cette certitude?

Voyant son sourire mesquin, elle se demanda s'il riait d'elle ou s'il disait la vérité...que cette affirmation soit vrai rendait la chose encore plus excitante et intrigante, mais le visage qu'affichait James était pointé d'humour...où était la vérité...

- Bon ok, "Disons" Que s'était un vampire, comment t'a fait pour le repousser? Tu m'enseignerais à me défendre contre ce genre de type? Après tout j'ai eu la chance du siècle que tu sois passé par là. Je travail dans se cimetière depuis des années, et si je me faisais encore agresser?

Elle cachait bien sa nervosité, mais son cœur battait plus vite à l'idée qu'elle puisse à nouveau subir une attaque pendant son travail.

Lorsque Trista pouffa, James resta de marbre. Il regrettait son choix, bien qu’il n’était pas très nuisible. Cela dit, il avait l’impression de jouer avec elle. Or, il ne s’était pas amusé aux dépends d’un humain depuis bien des décennies. Quoique à bien y penser, il faisait peut-être cela car il avait envie qu’une personne le sache. Rester seul et reclus de ses frères et sœurs était quelque chose de lourd à supporter au fil des ans.
Avant de répondre à la famme, James se mordilla la lèvre inférieure, l’air pensif.

« Le soleil se couchait. Un vampire dans l’ombre ne risque rien. Les rayons l’affectent seulement s’ils entrent en contact avec sa peau. »

Puis James perçu les battements irréguliers de Trista. Il pouvait sentir sa peur et éprouver son incertitude. Ainsi, quant à avoir entamé son jeu, il persista :

« Tu peux de détendre, tu ne risque plus rien maintenant. Je l’ai repoussé parce que je suis disons… »

Il leva ses yeux au ciel et lui répondit tout en souriant :

« Comme Superman. »